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Mini Mister Master [Chapitre 14 a 19]

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Chapitre 14

« Docteur ! Incurable maladroit ! Toujours incapable de diriger correctement ta camelote ! »

Le Maître s'accroche désespérément aux barreaux de la cage. Il passe de l'un à l'autre pour éviter de se faire percuter par les meubles qui valsent. Le TARDIS est secoué comme dans un shaker géant ! Un shaker agité par un barman fou et atteint de la maladie de Parkinson.

Dans la salle de la console le Docteur s'accroche aux leviers de commande et essaye de stabiliser l'engin. Tegan, ses dents s'entrechoquant, s'est calée dans un angle.

« Qu'est-est-est-ce qui se pa-a-asse, demande-t-elle ? »

« Aucu-une idée, répond-t-il ! »

Son menton a heurté une manette et le TARDIS fait une embardée plus chaotique encore. Il patine des deux pieds pour se maintenir debout, mais est arraché de sa position et se retrouve sur le dos, glissant irrémédiablement vers Tegan.

« Ouch, fait-elle, le repoussant des bras et des jambes, vous n'êtes pas léger, Docteur ! »

« 1m85 de bonne viande gallifreyenne bien solide, répond-il en riant. »

Le TARDIS s'est immobilisé, en position latérale. Si bien que le sol est à la place d'un mur et qu'ils sont actuellement sur un des murs. La console est à 3m50 de hauteur, hors de portée.

Dans la petite salle, la « cage à Maître », éjectée de la table où elle est posée, s'est écrasée au sol. Il a faillit recevoir un des fauteuils en plein poitrine, pieds en avant. Il s'est esquivé à temps. Il est coincé dans un des angles de la cage qui repose en équilibre entre le sol vertical et un des murs et oscille doucement.

Un des barreaux s'est tordu et il y a maintenant un espace un peu plus large qui pourrait peut-être lui permettre de sortir. Il mesure avec ses mains. La tête passera très très juste. Le torse, ça risque d'être plus difficile. Il enlève sa veste et sa chemise et les attache à un des barreaux. Puis il entreprend de se glisser dehors.

Dans la salle de contrôle, Tegan est montée sur les épaules du Docteur et essaye d'atteindre la console. Il faut appuyer sur le bouton qui redonnera à l'intérieur du TARDIS sa position normale quelle que soit sa position extérieure. Il manque une bonne vingtaine de centimètres pour y arriver.

Le Maître expulse l'air de ses poumons, essaye d'aplatir sa cage thoracique au maximum. Les oreilles douloureuses du frottement contre le métal, il a maintenant la tête à l'extérieur et doit faire passer le reste. Millimètre après millimètre sa progression est bien trop lente. Surtout que la cage continue d'osciller et que, si elle achève son mouvement, elle lui brisera le cou.

Le raclement des barreaux lui arrache la peau, quand, dans un dernier effort, il parvient à finir de faire passer son torse. Le reste du corps suit et il tombe de presque un mètre, recroquevillé en position fœtale. Pas le temps d'examiner ses blessures, le Docteur et Tegan ne vont sans doute pas tarder à venir voir comment il a supporté l'incident.

Ses deux pieds nus posés sur la tête du Docteur, qui est lui-même en équilibre sur une chaise, Tegan arrive enfin à actionner le bouton d'assiette horizontale du TARDIS. Murs et sol basculent les envoyant tous les deux par terre dans une avalanche de « attention ! » « doucement ! » et autres « hé, vous me marchez sur la main ! ».

Pendant ce temps le Maître essaye de récupérer ses vêtements qui sont toujours noués aux barreaux. Quand murs et sol reprennent leur position initiale la cage finit de culbuter et il peut prendre ses affaires. Il va se placer derrière la porte de la salle.

Juste à temps ! Tegan entre et se dirige vers sa prison miniature qui est sens dessus dessous. Elle ne l'a pas vu et il lui faudra plusieurs minutes pour s'apercevoir qu'il n'est nulle part à l'intérieur de ce tas d'objets en désordre. Il a également enlevé ses chaussures pour ne pas faire de bruit et sort de la pièce en courant.

Les portes sont ouvertes ! Le Docteur est occupé à réparer les dégâts de la console. Il se glisse derrière lui et saute sans regarder où ils se trouvent. Il tombe dans des rochers hérissés de pointes particulièrement aigues. Et atterri dans une eau salée et puante. Une dizaine de crabes, probablement minuscules pour un humain de taille normale, mais qui sont grands comme sa tête, fuient dans les recoins.

« Docteur, entend-il, je ne le trouve plus, il a disparu ! »


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Chapitre 15

« Où peut-il bien être ? »

« Détend-toi, il ne peut pas partir d'ici, profitons du moment. »

Tegan et le Docteur sont assis sur la petite plage. Ils contemplent le ciel bleu-violet tellement piqueté d'étoiles que la nuit n'est pas parfaitement noire malgré l'absence des lunes. Ils ont d'abord cru être sur la Terre tellement la petite île est semblable à celles que l'on trouve dans l'océan Pacifique. Tout est identique. Le bouquet de cocotiers, la plage de sable clair, les rochers volcaniques, une sorte de lagon. L'eau est turquoise et les poissons abondants et colorés.

Ce n'est qu'à la nuit, lorsqu'ils ont pu voir la profusion d'étoiles et les trois lunes, qu'ils ont compris qu'ils étaient sur une autre planète. L'île est toute petite, mais très étendue. Elle n'est presque composée que de langues de rochers hérissés de pointes au milieu de la mer. C'est là qu'a atterri le TARDIS d'ailleurs et il y est toujours, en position horizontale, la porte sur un des côtés. Seule la partie centrale de l'îlot est plus large et occupée par de la végétation et la petite plage.

Il a été impossible au Docteur de redémarrer l'engin. Bien que ne présentant, en apparence, aucun disfonctionnement, elle ne répond à aucune commande.

« Elle veut que nous prenions des vacances, a-t-il dit, prenons donc des vacances ! »

L'eau du lagon est transparente et d'une température parfaite pour un bain. C'est la première fois que Tegan voit le Docteur habillé autrement qu'avec son éternel costume de cricketeur. Elle a pouffé de rire lorsqu'elle l'a vu dans un maillot style 1900 à rayures blanches et bleu foncé. Mais elle a moins rit quand il l'a largement battue à la nage dans un crawl impeccable. Elle a été championne locale de natation et pensait gagner haut la main.


Pendant ce temps, le Maître explore les lieux dans l'espoir de trouver un moyen d'évasion. Il a vu aussi qu'ils n'étaient pas sur Terre. Il s'est rapproché du centre de l'île pour grimper sur un des cocotiers et voir où il est : île, presqu'île, terre ? Y a-t-il, plus ou moins à proximité, un village, une ville ? Des possibilités de fuir ?

L'escalade lui a pris toute la journée et une mauvaise nouvelle l'attend en haut. Ils sont sur une île, minuscule, et la mer s'étend de tous les côtés. Pas de traces de civilisation autre qu'eux même.


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Chapitre 16

La nuit suivante, Tegan et le Docteur rêvassent sur la plage, les yeux dans les étoiles, avant d'aller se coucher. Les vacances sont agréables, mais ils commencent à s'inquiéter de la panne incompréhensible du TARDIS. Il est descendu dans le cœur de la machine pour tout vérifier et a constaté à nouveau qu'il n'y avait rien d'anormal. Il reste la possibilité de faire appel aux Time Lords pour les dépanner. Ce sera la solution de dernier recours.

Le Maître a passé cette deuxième journée à chasser des crabes, bien que leur chair, crue, soit presque immangeable. Les coquillages sont trop durs à ouvrir, les poissons trop rapides et trop éloignés dans la mer. Il en a assez de patauger dans l'eau salée qui brûle sa peau irritée par son évasion, dans des vaguelettes qui prennent des allures de raz de marée pour lui.

Il évite le cœur de l'île, la partie sous les cocotiers. Le premier jour après être redescendu de l'arbre, il avait été jeté à terre par une gerbe de sable tandis qu'un « poc ! » retentissant résonnait à ses oreilles. Une noix de coco était tombée à quelques centimètres de lui. Mourir écrasé sous une noix de coco, quel destin ridicule !


« Docteur, regardez ! »
Tegan s'est redressée et désigne l'horizon. Une luminescence bleutée embrase la mer et se rapproche de l'île. Bientôt des petites créatures de quelques centimètres de long commencent à ramper sur la plage. Elles ressemblent vaguement à un croisement entre des méduses et des calamars. Ca a un manteau allongé comme les calamars avec des  tentacules qui en sortent à un bout. Mais c'est transparent et mou comme les méduses. Elles scintillent d'une lueur bleutée qui palpite selon un rythme, toujours le même.

Elles sont des milliards remontant vers eux. Ils reculent, quittent la plage, vont vers les arbres. Mais elles avancent vite, plus vite qu'eux. Tegan remarque qu'elles la contournent, rampant sur ses pieds sans s'y arrêter, mais semblent se diriger toutes vers le Docteur. En un rien de temps, il en est environné. Elles grimpent sur lui. Tegan essaye de les enlever et le Docteur aussi en fait tomber un grand nombre. Mais elles sont si nombreuses qu'il en est bientôt recouvert.

Tegan l'entend pousser un cri d'angoisse quand elles commencent à s'insinuer dans ses oreilles, son nez, sa bouche. A nouveau elle essaye de l'en débarrasser. Alors un certain nombre de ces créatures montent à l'assaut de ses jambes, se glissent sous ses pieds et la font tomber. Le Docteur est à terre aussi. Il est maintenant immobile sous le grouillement lumineux. Tegan hurle de peur, impuissante.

Le Maître, qui s'était trouvé un creux de rocher relativement à l'abri pour passer la nuit et l'avait tapissé d'algues sèches, est aussi aux prises avec les mêmes êtres. Il a été encore plus facilement maitrisé par eux. Ils font environ 5 cm de long ce qui représente plus d'un dixième de sa propre taille. Ils sont trop grands par rapport à lui pour entrer dans sa bouche, ses oreilles ou son nez, mais ils y enfoncent leurs tentacules. Il a l'impression que ces tentacules progressent jusque dans son cerveau.


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Chapitre 17

« DooooooCCCCCteeeeeeeeuuuuuuRRRRRRReeeeeuuuu ! »

« DoC-DoC-DoC-teeeeeeeeuR ! »

Une voix. Une voix vibrante et colorée. Oui colorée. Il visualise la couleur de cette voix. C'est bleu fluorescent, c'est vert lumineux, ça palpite, ça frissonne. Et ça a peur. Une intelligence non humanoïde. Qui l'appelle. Qui appelle au secours.

« Dooooooooooooooc …… teur ! »

Mais comment répondre quand sa gorge est paralysée, envahie. Malgré tout il n'éprouve pas de difficultés à respirer. Ou plutôt, c'est comme s'il n'avait pas besoin de respirer. Alors il répond mentalement.

« Qui êtes-vous ? »

« Aidez nous, Docteur. Aidez moi. »

« Qui êtes-vous, répète le Docteur ? »

Une image se forme. Il voit une sorte de tube renflé accroché au fond de l'océan. Il est transparent et du même bleu-vert changeant que la voix. Il ondule dans le courant. Des milliers de ces petites créatures qui le maintiennent immobile s'en échappent. Elles tourbillonnent autour de lui dans une danse frénétique, formant des figures mouvantes et toujours différentes.

« La lune, reprend la voix, la lune rouge, elle veut notre mort. La lune rouge n'est pas une lune, elle veut notre mort. »

Des trois astres qui apparaissent dans le ciel nocturne, l'un d'eux est effectivement d'une couleur rouge assez déplaisante.

« Emmenez-moi là bas avec le TARDIS. Je saurais quoi faire avec le TARDIS. »

Le Docteur se demande si ce n'est pas un piège, une façon de lui voler son vaisseau.

L'intelligence lui montre alors autre chose. Elle montre un autre être, assez semblable au tube renflé, mais plus petit et pas aussi transparent. Il est de couleur plus verte que bleu. Il se sépare en deux. Une des deux parties commence à grandir, prend la forme bleu-vert, devient de plus en plus transparente, forme des bourgeonnements qui se détachent d'elle.

L'autre semble au contraire se concentrer, perd toute transparence, vire au vert complètement. Elle se meut sur un ciel étoilé, migre dans l'espace, s'approche d'une planète rouge orangée. Elle tombe sur la planète, dans un champ d'herbes rouges. Un homme s'en approche et la ramasse. Il en prend soin tandis qu'elle grandi et se scinde bientôt en un grand nombre d'autres formes toutes semblables à elle. Une sorte de cône vert scintillant.

Le Docteur reconnait alors l'âme d'un TARDIS. La partie vivante qu'on fait pousser avant de l'enfermer dans la machine.

« Vous êtes … »

« Nous sommes des cousines éloignées. »

« Mais les TARDIS ont la capacité de voyager dans le temps et l'espace. Pourquoi ne pouvez vous pas ? »

« Nous avons évolués différemment. Aidez-nous Docteur. »


Tegan, pendant un temps interminable, a tenté de lutter en vain. Elle voit maintenant les créatures refluer, abandonner le Docteur. Il s'assoit et dit :

« Au TARDIS, Tegan, nous avons du boulot. »

« Oh, Docteur, j'ai eu si peur ! »

« Il n'y avait pas de quoi, vraiment ! »

« Viens ma beauté, ajoute-t-il, en s'adressant à une des petites créatures qui est restée dans sa main. »


Les êtres lumineux ont quitté le Maître assez rapidement après avoir pénétré dans son cerveau. Ils continuent de grouiller autour de lui sans le toucher. Un peu choqué de ce quasi viol mental, il attend qu'ils s'en aillent, frissonnant de dégout. Tout à coup il lève la tête, puis se met debout d'un bond. Il court du mieux qu'il peut dans les rochers glissants. Les créatures s'écartent pour le laisser passer.

Il est encore loin quand il voit le TARDIS finir de disparaître. Il s'arrête et s'assoit, la bouche ouverte pour reprendre son souffle.

« Ils sont partis, pense-t-il, incrédule. Ils m'ont laissé. »


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Chapitre 18

« Je n'ai pas besoin d'eux. Je n'ai besoin de personne. Je saurais bien m'en sortir seul. Je l'ai toujours fait. »

L'aube se lève sur une île vraiment déserte. Les créatures qui l'ont envahit cette nuit sont retournées dans la mer. Le Docteur et Tegan sont partis avec le TARDIS. Il n'y a plus que lui, face à un lieu qui a l'air paradisiaque, mais qui est un enfer quand on a la taille d'un jouet.

Il a faim et il a soif. Pas d'eau douce ici et la nourriture est difficile à attraper ou à ouvrir. A l'aide d'un fragment de roche pointue, il tape depuis des heures sur une des noix de coco qui est tombée. Il a à peine entamé la coque lisse. Dessous il y a encore une bonne épaisseur de fibres, puis une autre coque très dure avant d'atteindre la pulpe.

Le soleil l'éblouit et le brule. Il a gardé ses vêtements malgré la chaleur pour se protéger de ses rayons. Il descend dans la mer boire une gorgée d'eau salée. C'est mauvais, mais ça vaut mieux que la déshydratation. Puis il revient continuer son travail.

Par-dessus le bruit du ressac, il entend autre chose qu'il n'arrive pas à identifier. Des craquements, des claquements, des glissements sonores comme si on frottait deux bouts de bois creux l'un contre l'autre.

Non ! Comme si on frottait des milliers de carapaces les unes contre les autres !

Monté sur le tronc d'un cocotier, il a l'impression de jouer dans « L'invasion des crabes géants ».

Version porno.

C'est la saison des amours pour les crabes à pinces bleues et ils font ça sur terre. Sur n'importe quelle terre immergée se trouvant à proximité. L'île grouille de carapaces. Le sol n'est plus visible nulle part. Au dessus de la mêlée, les pinces bleues des mâles s'agitent pour séduire les femelles et défier les autres mâles.

Ca se bat, des pinces tombent, sectionnées par un plus costaud. Les femelles se font piétiner par leurs prétendants. Il a grimpé tout en haut de l'arbre et s'est calé dans le creux formé par l'attache d'une feuille. Il y a d'ailleurs trouvé de l'eau douce. Un peu croupie et grouillante d'insectes, mais il a tellement soif qu'il n'a pas fait le difficile.

Jusqu'au soir il entend le bruissement. A la nuit, à travers les palmes du cocotier, il regarde les trois lunes, allongé tant bien que mal sur la grosse nervure de la feuille. En bas, la partouze continue, en nocturne.

Mais en haut, dans le ciel, il se passe aussi quelque chose. La lune rouge, la plus petite des trois, semble se mouvoir plus vite. Et de façon erratique. Sa couleur change, passe d'un rouge plus clair à un violet presque noir. Et explose soudain, silencieusement.

L'onde de choc atteint la surface de la planète moins d'une minute plus tard. Il est projeté au sol, atterri sur un tapis de crabes épais de presque un mètre qui s'enfonce sous lui. Les bestioles, coupées dans leurs élans amoureux, fuient vers la mer. Il rampe sous une palme sèche et se protège tant bien que mal de la galopade affolée des crustacés. Ils laissent derrière eux les vaincus éventrés. Il est couvert de la tête aux pieds par de la chair de crabe pourrissante. Il se demande s'il pourra encore manger un seul crabe de toute sa vie.

Il n'a pas le courage de remonter dans l'arbre et fini la nuit sous sa feuille sèche dans l'odeur écœurante.


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Chapitre 19

Le matin, il descend jusqu'à la mer pour boire et se nettoyer un peu quand un bruit familier retenti. Le TARDIS se matérialise, en position verticale cette fois ci, au milieu des rochers pointus. La porte s'ouvre et Tegan apparait. Elle appelle :

« Maître ! En voiture, nous allons repartir ! »


Ils attendent à la porte du TARDIS. Est-ce que cet entêté va revenir avec eux ou va-t-il décider de jouer les Robinson Crusoé pour le reste de sa vie ? Ils ont remarqué le sol couvert de carapaces éclatées, l'odeur épouvantable qui en monte.

Bientôt ils aperçoivent une petite silhouette habillée de noir qui crapahute sur la roche volcanique hérissée de pointe, parmi les crustacés morts. Tegan veut aller à sa rencontre, mais le Docteur la retient :

« Laisse le venir seul jusqu'ici. »

Il lui faut encore une bonne heure pour arriver jusqu'au TARDIS. Tegan se penche et tend vers lui une main en conque pour l'aider à monter. Mais il l'ignore et veut grimper seul. Il est couvert de chair de crabe pourrie et glisse plusieurs fois sans parvenir à s'accrocher au sol de la machine. Finalement, elle a pitié de lui et le saisit par le dos de sa veste.

La cage a été réparée, remise en ordre et déplacée de la petite pièce isolée dans la salle de commande. Il disparait dans la partie fermée.

Lorsqu'il en sort, il est propre, mais sent encore le poisson faisandé, malgré un récurage vigoureux. Il se contente de boire le contenu de la bouteille d'eau, verre après verre. Il ne touche pas au repas qu'elle a déposé à son intention sur sa petite table. Il passe les jours suivant moitié dans la douche pour faire partir l'odeur, moitié à méditer sur la façon dont il va se venger de ce séjour au « Paradis » et surtout de la peur qu'il a eu d'y être abandonné.

Ses plans sont fantastiques … et totalement irréalisables. Pour le moment.
Then, there is chapters 14 to 19 of my fanfic Mini Mister Master. In french.

Maybe soon in english.
© 2012 - 2024 Umanimo
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UncleGargy's avatar
Im visiting Lanzarote this Summer. Can't wait to visit the places they filmed 'Planet of Fire'.